30/10/2008

Trouver un emploi avec un doctorat (PhD) en chimie

En R&D, l’industrie chimique est le 6e secteur industriel selon le budget total (dépenses intérieures et extérieures de R&D), exécutant plus de 5,3 % des dépenses totales des entreprises industrielles en France. Le secteur emploie 11 374 personnes en R&D, dont 38,5 % de chercheurs et 46% de techniciens (Source : Union des Industries Chimiques, 2008).
  • Mais il n'y a pas que R&D dans l'industrie chimique, après la thèse. PARCOURS de docteurs en chimie qui ont témoigné pour Docteurs&Co.
  1. Edith Fardet, docteur en physique-chimie de l'université de Bourgogne, responsable produit chez Thermya (Bordeaux)
  2. Cédric Trolliet, docteur en chimie de l'université Claude Bernard, attaché de recherche clinique (Lyon)
  3. Amélie Armoré, docteur en chimie organique, technico-commerciale chez Memolex (Paris)
  4. Olivier Briand, docteur en chimie de l'école de la santé publique de Rennes, responsable de l'observatoire des pesticides à l'Afsset (Paris)
  5. Denise Queiroz-Ricard, docteur en chimie des polymères de l’université Campinas (Brésil) à l'ANDRA (Paris)
  6. Sarah Belair, docteur en chimie analytique du CEA, R&D chez Johnson Matthey (GB)
  7. Isaac Ojea-Jimenez, docteur en chimie organique de l'université de Sheffield (GB), R&D chez Roche Diagnostic (Allemagne)
  8. Guilhem de Sèze, docteur en génie chimique de l'université de Louisiane (USA) à l'ECHA (Finlande)
  9. Michel Claessens, docteur en physique-chimie de l’université libre de Bruxelles (Belgique), rédacteur en chef du magazine RDT Info
  10. Frédérique Donsanti, docteur en chimie des procédés, CDD en France après un financement européen Marie Curie en Italie

    + Découvrez aussi les portraits filmés des jeunes chimistes du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) et le témoignage de Christian Serre qui après sa thèse chez Rhodia à Versailles, un post-doct aux Etats-Unis dans une unité mixte CNRS-Rhodia, est chercheur au CNRS

3 commentaires:

Anonyme a dit…

La recherche française forme des bataillons de docteurs en chimie. Le tissu économique français est-il prêt à absorber le "surplus" ? En regardant les parcours, j'ai l'impression que la réponse est "non".

Anonyme a dit…

On peut vivre heureux en faisant autre chose que de la recherche. Le tout est de ne pas se voir comme un(e) loser.

Evelyne Jardin a dit…

Selon les données du service emploi de l'association Bernard Gregory (ABG), 63.5% des docteurs en chimie inscrits à l'ABG qui ont décroché un CDI dans le privé ont accédé directement à cet emploi, sans passer, au préalable, par un CDD. 28% ont eu au moins un CDD dans le public avant d'accéder au CDI dans le privé. Pour en savoir plus, lisez le prochain dossier de Docteurs&Co (à paraître début décembre)